Publié dans Société

Lutte contre le paludisme - Une vaste campagne de prévention à Fort-Dauphin

Publié le vendredi, 16 février 2024

Une campagne de lutte contre la recrudescence du paludisme, dite chimioprophylaxie saisonnière, est en cours à Fort-Dauphin. Cette initiative vise à administrer des doses préventives de médicaments à tous les enfants âgés de 5 à 14 ans, sur une période de quatre jours, pour renforcer leur immunité contre la maladie, réduisant ainsi le risque de contracter la maladie pendant la saison des pluies où les cas de paludisme atteignent leur pic.

Cette campagne se déroule sur une période de quatre jours. Les équipes médicales se rendent dans les écoles et les centres de santé pour administrer les doses préventives de médicaments aux enfants ciblés. Les parents sont informés de la campagne à travers des affiches et des annonces dans la communauté, tout cela afin de garantir la participation maximale des enfants.

Fort-Dauphin est une Région particulièrement touchée par le paludisme, avec plus de la moitié des cas enregistrés dans la Région d’Anosy.  Le financement de cette campagne est assuré par la UN Foundation du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), ce qui garantit la disponibilité des médicaments nécessaires et leur distribution dans les centres de santé de base. Cette collaboration permet d'assurer que les ressources nécessaires à la mise en œuvre de la campagne soient disponibles, contribuant ainsi à son succès.

La campagne de chimioprophylaxie saisonnière se poursuivra avec un dernier cycle prévu en mars prochain. L'impact à long terme de cette initiative sur l'incidence du paludisme à Fort-Dauphin sera évalué pour informer les futures stratégies de lutte contre la maladie dans la Région.

 

Il faut savoir que La chimioprophylaxie est une approche est très efficace (90 à 95 %) pour prévenir les épisodes de malaria. Cependant, la médication prescrite doit être appropriée et prise régulièrement. Parmi les médicaments utilisés, on peut citer la méfloquine, la chloroquine et la doxycycline. Ces médicaments inhibent le développement du parasite dans les globules rouges durant la phase érythrocytaire (après la phase hépatique), supprimant les symptômes cliniques. Il est donc important de continuer la prise de ces médicaments quatre semaines après, car les antipaludéens utilisés en chimioprophylaxie n’empêchent pas l’introduction du parasite dans le sang.

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Editorial

  • Opacité dérangeante
    Le manque de transparence ou l’absence de réponses claires dérange ! La vague d’intoxications alimentaires ou d’empoisonnements ainsi que la disparition inexpliquée d’un bateau avec des passagers à bord restent, jusqu’à présent, entourées de zones d’ombre. Depuis le malheureux événement d’Ambohimalaza, d’autres incidents se sont enchaînés un peu partout à travers le pays, sans que l’on sache exactement à quoi s’en tenir. Une cérémonie de célébration d’anniversaire a viré au drame dans un Espace ayant pignon sur rue vers Imerinkasinina dans la soirée du samedi 14 au dimanche 15 juin. Une virulente intoxication alimentaire a fait des ravages. « Toutes les personnes ayant pris part à la fête et goûté aux repas servis ont été victimes de malaises nécessitant une évacuation d’urgence vers des centres hospitaliers de la Capitale ». « Il y a eu des morts et plusieurs cas graves. Le bilan ne cesse de s’alourdir, dépassant désormais la…

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